Stephen BLANCHARD est le président-fondateur depuis 1974 de l’association « les poètes de l’amitié – poètes sans frontières » (marque déposée à l’. I.N.P. I) qui publie la revue internationale de création littéraire et artistique FLORILEGE.
Fondateur des Rencontres Poétiques de Bourgogne en 1990, de la Compagnie « À quoi ça rime ? » et du Prix de l’Édition de la Ville de Dijon en 2001, il crée entre autres « l’Union Nationale pour l’Information des Auteurs et Concouristes » en 1991, puis en 1994, l’association « de la poésie contemporaine française ».
En tant que délégué départemental de la Côte d’Or du syndicat des journalistes et écrivains à Paris, il a collaboré pendant de nombreuses années à la revue « Indépendante » fondée à Paris en 1841 par George Sand.
Membre de plusieurs jurys littéraires dont le Prix Marie-Noël à Santenay et le Prix Yolaine et Stephen Blanchard à Dijon, il participe activement à la vie culturelle de sa région, notamment dans le cadre du « Printemps des poètes » et du Festival « À livres ou vers ». Il a édité à ce jour 24 ouvrages de poésie.
Stephen Blanchard a reçu le 12 mai 2021, la médaille de Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres du Ministère de la Culture.
Du même auteur
« Joie de vivre », 1977 – Ed. C.I.P.A.F. – 64 p.
« Sous les pierres », 1979 (à compte d’éditeur) – Ed. G. Constant – 32 p.
« Primes vers », 1980 – Ed. Barré-Dayez – 48 p.
« Douleurs à contre-jour », 1980 – Ed. Barré-Dayez – 40 p.
« Poèmes de nulle-part », 1980 – Ed. Barré-Dayez – 48 p.
« Préface de ma mort », 1981 – Ed. Barré-Dayez – 40 p.
« Cloaque », 1981 – Ed. Barré-Dayez - 40 p.
« Spiritualités picturales du Belge Marcel Frère », 1982 – Ed. Les Poètes de l’Amitié – 88 p.
« Clopin-clopant », 1983 (à compte d’éditeur) – Ed. Saint Germain des Près – 48 p.
« L’enfant, la poésie, la vie », 1984 – Ed. Poètes de l’Amitié - 48 p.
« Sauf-conduits », 1984- Ed. de l’Ancrier – 48 p.
« Sauf-conduits », 1992- Ed. de l’Ancrier – 48 p.
« Sauf-conduits », 1995- Ed. Les Presses Littéraires – 48 p.
« Sauf-conduits », 2000- Ed. Les Presses Littéraires – 48 p.
« À chat perché », 2005- (avec Mireille François) – Ed. Les Presses Littéraires – 56 p.
« Le rim’ailleurs… », 2007 – Ed. Les Presses Littéraires – 80 p
« À chat perché », 2010 – Ed. Les Presses Littéraires – 56 p
« Survitudes », 2010 – Ed. Les Presses Littéraires – 104 p.
« L’éveilleur de mots », 2013 – Ed. France Libris – 48 p.
« Ainsi faut-il… », 2014 – Ed. France Libris – 48 p.
« Débiles visés »,2015 – Ed. France Libris – 50 p.
« Hors Je », 2016 – Ed. France Libris – 48 p.
« Rage Dedans », 2017 – Ed. France Libris - 56 p.
« À la lisière des enfantements », 2018 – Ed. France Libris – 48 p.
« À l’effeuillée d’un songe », 2019 – Ed. France Libris – 48 p.
« À demi maux », 2019 – (avec Nicole Piquet-Legall) - Ed. France Libris – 48 p.
« Effleuressences », 2021 – Ed. France Libris – 48 p.
« Vers de rage » », 2022 – Ed. France Libris – 48 p.
© Stephen BLANCHARD
19, allée du Maconnais 21000 DIJON (France)
mail : aeropageblanchard@gmail.com
Ode à Dijon
(à l’occasion de l’inauguration de la cité mondiale
de la gastronomie le 6 mai 2022)
Connaissez-vous, passant, le charme de Dijon,
Son antique castrum et sa gastronomie,
Ses savoureux menus, son éternel donjon,
Son style éblouissant et son Académie ?
Vos pas seront guidés au vœu de la chouette
Près de la Tour de Bar ou son Palais Ducal,
Au son du Jacquemart et de sa girouette,
En goûtant un vin vieux pour le moins amical.
Dans ce décor parfait, autour de Notre Dame,
Au bel oiseau de pierre ardemment convoité,
Entre deux blanc-cassis, la Muse qui se pâme
Vous séduira, pensive, au cœur de la cité.
Que de mets succulents au détour des cuisines,
Que de couplets sans fin pour le bon compagnon,
Que de ceps enfantés et de grappes divines,
Pour qui dégustera le terroir bourguignon !
Les enfants de la rue
Les enfants de la rue ont des douleurs amères
Prêtes à resurgir comme sonne le glas
Le cœur emmitouflé avec un regard las
Et la main qui mendie, à l’aune des galères.
Leurs horizons ternis aux lumières inertes
Où l’amour en grand deuil les prive de repas,
Penchés sur leur misère au risque du trépas,
Ils ont le chant plaintif à leurs paumes offertes.
Pour sortir du péril, ne fût-ce qu’un seul jour,
Espérant un secours, s’épargnant de souffrir
Des injustes tourments dont il faut s’affranchir
Et des sourdes terreurs à chaque carrefour.
A manger du pain noir sans être rassasié,
Leur rêve s’éternise au tréfonds de leurs poches
Pour garder en secret sans penser aux reproches
Cet espoir bienveillant qui luit comme un brasier.
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